La Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme a lieu chaque année le 2 avril. Aujourd’hui, il y a environ 650 000 autisme en France (population de la ville de Lyon), avec 8 enfants sur 10 scolarisés faute d’installations. Comment combinez-vous l’autisme et l’employabilité ? Comment apprécier leurs compétences, trop largement négligées ? De quelle manière l’autisme peut-il avoir une place réelle dans notre société ? Voici quelques éléments de responsabilité.
Plan de l'article
Qu’ est-ce que l’autisme ?
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’autisme est un trouble du développement invasif (EDD) qui affecte la fonction cérébrale et se manifeste dans les premières années de la vie, généralement avant l’âge de 3 ans.
A lire en complément : 4 astuces pour bien récupérer après le sport
Autisme, trouble du spectre autistique (TSA), Troubles invasifs du développement (EDD), quelles différences ?
Ces trois termes se rapportent à un seul handicap. En raison d’une multitude de symptômes chez les personnes atteintes d’autisme, il était nécessaire d’entrer un terme couvrant l’ensemble du spectre. C’est ainsi que le terme « TED » est apparu. Au sein de ce groupe se trouvent des catégories telles que l’autisme chez les enfants, le syndrome d’Asperger ou l’autisme atypique. Cela a conduit à beaucoup de confusion, suggérant que les personnes TED n’étaient pas autistes. Par conséquent, le terme TSA est maintenant largement utilisé pour désigner l’autisme.
A lire en complément : Logiciel de maison de retraite : comment ça marche ?
Dans l’autisme, trois facteurs en constante évolution sont distingués : la génétique, le développement du cerveau et le comportement.
L’ autisme se manifeste dans diverses conditions qui s’expriment avec des intensités différentes :
- troubles de la communication
- Activités ou intérêts obsessionnels
- Conduite répétitive
- Forte résistance au changement
- Hyposensibilités hyper ou sensorielles (sons, lumière, couleurs, toucher…).
L’ autisme est également souvent associé à d’autres troubles :
- Épilepsie
- Hyperactivité
- Incapacité intellectuelle
- Les troubles du sommeil
- Troubles alimentaires…
Intégration en tant qu’autiste : quels choix de vie ?
Les difficultés à trouver des solutions causent de nombreux problèmes pour l’autisme. Ces conséquences comprennent des parcours éducatifs complexes, une mauvaise intégration professionnelle, des préjugés, etc.
Le diagnostic reste largement inaccessible. 60% des enfants et 90% des adultes ne sont pas diagnostiqués correctement. En outre, les évaluations fonctionnelles nécessaires à l’intervention des projets sont rarement réalisées.
Dans son rapport de décembre 2017, la Cour estime le nombre d’enfants autistes à 100 000 et le nombre d’adultes autistes à 600 000 (dont seulement 75 000 ont été identifiés).
En France, peu de personnes atteintes d’autisme bénéficient d’un emploi. Les représentations négatives, les malentendus et la catégorisation entre autisme « lourd » et « Asperger » sont les principaux obstacles à l’inclusion réussie. À l’heure actuelle, les autistes qui ont besoin d’être logés dans une structure médico-sociale souffrent du manque d’espace, tandis que ceux qui peuvent s’intégrer dans l’environnement ordinaire font face au manque d’habitat convenable et d’environnements communs.
Autisme et employabilité en France, manque de données
La perception du taux d’emploi des personnes atteintes d’autisme peut être biaisée par une série de phénomènes.
- Un certain nombre de personnes atteintes d’autisme ont un emploi sans savoir qu’elles sont autistes ou sans poser un diagnostic approprié. Ce cas est particulièrement présent chez les femmes autistes. Nous pouvons expliquer cela par le retard significatif dans le diagnostic de l’autisme chez la femme.
- Pour les personnes ayant à la fois un diagnostic et un emploi, elles refusent de communiquer sur leur autisme.
Face à cette situation préoccupante, les opportunités professionnelles sont prises en compte : certaines compétences spécifiques aux personnes autistes peuvent bénéficier à différents secteurs. Certains ont un goût prononcé pour les livres, les langues étrangères, la nature ou l’artisanat, où des fonctions leur seraient offertes. Le télétravail, ainsi que les professions liées au domaine de l’autisme, sont également des solutions à explorer.
On sait aussi que la plupart des autistes « Asperger » sont attirés par la logique et l’informatique : leur fort potentiel trouverait une utilisation pratique dans des domaines spécifiques, tels que la cybersécurité ou d’autres professions hautement techniques. La rigueur et le perfectionnisme sont des compétences spécifiques à de nombreuses personnes autistes qui peuvent apporter beaucoup à notre société. Le travail de contenu utiliserait ces ressources perdues.
Syndrome d’Asperger : Des capacités supérieures à
valeur Malgré le contexte difficile, les autistes « Asperger » sont de plus en plus reconnus. Leurs qualités particulières de concentration, de mémorisation, de volonté de travailler et d’apprendre sont notoires. Les traits fortement marqués, qui, cependant, peuvent se tourner vers l’obsession ou l’anxiété : le « Asperger » fait donc face à de grandes difficultés dans l’intégration du social, et d’exprimer clairement leurs émotions.
L’ utilisation de l’autisme « Asperger » en informatique, répandue à l’étranger, commence à croître en France. En effet, dans ces autres pays, l’autisme est attribué à des causes biologiques plutôt que psychiatriques (dysfonctionnements neurologiques, perturbateurs endocriniens…). En outre, ils sont fortement favorables à une intégration concrète sur le terrain plutôt que par le traitement, et souvent avec succès.
Ce syndrome devrait être reconnu comme une différence plutôt que comme un handicap. Pour aller dans cette direction, les actions commencent par en ce qui concerne les besoins réels de se mettre en avant. Cela comprend la réforme de la formation des professionnels, la réorientation des offres médicales et sociales, la reconsidération de l’autisme au-delà du seul aspect psychiatrique, et l’amélioration du soutien aux familles (éducation à domicile, etc.).
Quelles solutions pour l’aide à domicile pour l’autisme et les personnes handicapées ?
Il s’agit de solutions ciblées à encourager, car elles auraient un impact réel sur l’intégration de l’autisme et leur employabilité.
Le Secrétaire d’État aux personnes handicapées et à la lutte contre l’exclusion a confié à Josef Schovanec une mission sur « l’insertion professionnelle des adultes autistes ».
« Vivant sur des idées fausses sur #autisme, notre entreprise reste caricature. C’est assez ! Avec @emmanuelmacron, nous voulons placer la science au centre de la politique gouvernementale en matière d’autisme. »