Le mouvement de la « slow life », né à la fin des années 1980, vise à ralentir le rythme actuel de la vie et ses pressions, à se concentrer davantage sur des choses simples. Comment adoptons -nous cette façon de voir et de vivre les choses ? Nous vous expliquons tout.
Plan de l'article
slow life : un concept qui peut être trouvé dans la nourriture
A l’origine, l’approche « slow life » a été initiée par Carlo Petrini, un Italien qui proteste contre l’ouverture d’un McDonalds à Rome. Depuis lors, l’une des facettes de la vie lente a été la nourriture lente : il s’agit de réapproprier le plaisir de prendre le temps de cuisiner et de manger. En effet, le succès croissant des fast-foods a induit une façon de considérer, ou de ne pas tenir compte de notre alimentation. Commander un menu standardisé de votre voiture et l’avaler rapidement est devenu un acte très courant de la vie quotidienne.
A découvrir également : Investir dans l'immobilier en France : les régions offrant le meilleur rapport qualité-prix au mètre carré
Pour les adeptes du slow food, cette approche va à l’encontre de ce que devrait être notre relation avec la nourriture. L’idée est donc d’abord de savoir ce que l’on mange, et donc de privilégier les courts-circuits, l’agriculture raisonnée, les méthodes d’élevage non intensives, etc. Avec cette approche, le slow food fait donc aussi partie d’un processus de développement durable et de diminution. Mais ce n’est pas tout. Le fait de préparer des plats, de prendre le temps d’éplucher les légumes, de se réunir à la table pour partager les repas, fait également partie de la slow food. Donc ici, nous rejoignons aussi les préceptes de la vie lente, allons moins vite et donnons la préférence aux choses simples.
A voir aussi : Comment donner un coup d’éclat à sa salle de bain sans se ruiner ?
Voyage doux et tourisme : une autre façon d’adopter la slow life
Alors que l’homme d’aujourd’hui veut toujours aller plus vite et plus loin, la philosophie même de la vie lente pose simplement la question suivante : que faire ? Avons-nous vraiment besoin d’un trajet de dix minutes quand il peut être fait en quinze minutes en vélo ou en transport en commun (et est-il sérieux de « perdre » ces cinq minutes supplémentaires) ? Est-il absolument nécessaire, lorsque vous êtes à l’étranger, de profiter au maximum de votre séjour en visitant château après château, ville après ville ?
L’ idée, avec les voyages et le tourisme doux, est de récupérer le temps de vivre, tout simplement, sans mettre de pression sur soi-même. Il ne s’agit donc plus de dire que prendre le national ou le train au lieu de l’autoroute est une perte de temps, mais plutôt de prendre ce temps dans le cadre du voyage et de l’apprécier. Et pour les séjours à l’étranger, éviter le tourisme de masse pour rencontrer les résidents locaux est aussi une façon d’expérimenter les choses différemment et de renouer avec la simplicité, l’échange et les désirs.
slow life s’applique dans tous les domaines de la vie quotidienne
Lâchez-vous, reconnectez-vous avec soi-même, arrêtez de courir après le temps sont les principaux principes de la vie lente. C’est aussi dans l’éducation qu’il est possible de décliner cette approche : adapter la vitesse d’apprentissage au rythme de chaque enfant n’est pas nécessairement possible dans une école classique, mais peut être appliquée dans différentes écoles (Montessori…) et bien sûr à la maison. Au travail aussi, réduire le stress et adopter les bons comportements est une façon de vivre une vie professionnelle meilleure dans une approche lente très bénéfique. Le but est toujours de pouvoir vivre en cohérence avec soi-même et de s’épanouir.
Alors, quand est-ce que tu passe à la slow life ?